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"Cette fois j'suis décidé à aller jusqu'au bout."
Cette version1 du Mystère de la chambre jaune, libre adaptation de l'ingénieux2 premier des huit romans de la série "Rouletabille" écrits entre 1907 et 1923 par Gaston Leroux, n'est assurément pas la plus aboutie ni la plus convaincante. Elle possède néanmoins un charme, aujourd'hui un peu désuet, susceptible d'intéresser les amateurs de drame criminel à la française. Le scénario de Vladimir Pozner3 (The Dark Mirror) a tendance à privilégier les dialogues aux situations. La direction d'Henri Aisner (première des trois réalisations de l'ancien assistant de Max Ophüls) est classique mais plutôt de bon aloi. Entre Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Manon (produit également par Paul-Edmond Decharme), La Ronde et Casque d'or, la carrière au cinéma de Serge Reggiani connaissait alors son apogée ; il débutera cependant, peu après, celle de chanteur. L'élève-figurant des Disparus de Saint-Agil reprendra quelque mois plus tard son rôle du journaliste Joseph Rouletabille, toujours aux côtés d'Hélène Perdrière, Marcel Herrand et Lucien Nat (mais sans Pierre Renoir dont le personnage est entre-temps décédé) dans Le Parfum de la dame en noir réalisé cette fois par Louis Daquin.
Cette version1 du Mystère de la chambre jaune, libre adaptation de l'ingénieux2 premier des huit romans de la série "Rouletabille" écrits entre 1907 et 1923 par Gaston Leroux, n'est assurément pas la plus aboutie ni la plus convaincante. Elle possède néanmoins un charme, aujourd'hui un peu désuet, susceptible d'intéresser les amateurs de drame criminel à la française. Le scénario de Vladimir Pozner3 (The Dark Mirror) a tendance à privilégier les dialogues aux situations. La direction d'Henri Aisner (première des trois réalisations de l'ancien assistant de Max Ophüls) est classique mais plutôt de bon aloi. Entre Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Manon (produit également par Paul-Edmond Decharme), La Ronde et Casque d'or, la carrière au cinéma de Serge Reggiani connaissait alors son apogée ; il débutera cependant, peu après, celle de chanteur. L'élève-figurant des Disparus de Saint-Agil reprendra quelque mois plus tard son rôle du journaliste Joseph Rouletabille, toujours aux côtés d'Hélène Perdrière, Marcel Herrand et Lucien Nat (mais sans Pierre Renoir dont le personnage est entre-temps décédé) dans Le Parfum de la dame en noir réalisé cette fois par Louis Daquin.
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1. précédée par celles (France 1913, Etats-Unis 1919) du Parisien Emile Chautard et celle de Marcel L'Herbier (1930) puis suivie par le téléfilm de Jean Kerchbron (1965) et l'adaptation de Bruno Podalydès (2003).
2. précurseur de la forme du roman policier dite "chambre close" brillamment illustrée par The Three Coffins et The Burning Court de l'Etasunien John Dickson Carr.
3. avec la collaboration, non créditée, de Lilo Dammert, l'épouse allemande du réalisateur.
2. précurseur de la forme du roman policier dite "chambre close" brillamment illustrée par The Three Coffins et The Burning Court de l'Etasunien John Dickson Carr.
3. avec la collaboration, non créditée, de Lilo Dammert, l'épouse allemande du réalisateur.
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