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"You're the coldest iceberg of a woman I ever saw, and the rottenest inside."
Modeste drame psycho-criminel aux faux airs de film-noir, cette sixième réalisation1 de Robert Wise fonde l'essentiel de son attractivité initiale sur trois éléments. La renommée ultérieurement acquise par le cinéaste, la brutalité pulsionnelle et explicite (en premier lieu par le titre choisi) qui s'y exprime, la réputation de deux de ses acteurs principaux. Adapté2 du roman "Deadlier Than the Male"3 (1943) de James Gunn4, Born to Kill nous fait rapidement lâcher prise en raison de ses multiples lacunes narratives et invraisemblances. Le point culminant de tension du métrage étant atteint dès les premières minutes, la suite du récit ne présente qu'un intérêt très relatif. Seule la scène de tentative d'assassinat nocturne sur la plage mérite, à la rigueur, d'être sauvée de ce quasi échouage filmique. Lawrence Tierney, encore très imprégné de son personnage de Dillinger et au jeu un peu factice, et Claire Trevor5 déçoivent ; Walter Slezak6, natif viennois qui partage la tête d'affiche, apporte une heureuse touche contrastée. Les acteurs de soutien (Phillip Terry, Audrey Long, Elisha Cook Jr., Esther Howard...) assurent convenablement leur rôle.
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1. et deuxième polar pour le monteur de deux films majeurs d'Orson Welles.
2. dernière contribution pour le cinéma d'Eve Greene et Richard Macaulay (co-scénariste des The Roaring Twenties et They Drive by Night de Raoul Walsh).
3. sans aucun rapport avec le film d'espionnage britannique (1967) réalisé par Ralph Thomas.
4. également scénariste, souvent associé au réalisateur Vincent Sherman, dont la carrière a surtout été télévisuelle.
5. Tallulah Bankhead a été pressentie pour interpréter le rôle.
6. second rôle notamment dans This Land is Mine de Jean Renoir et dans Lifeboat d'Hitchcock.
Modeste drame psycho-criminel aux faux airs de film-noir, cette sixième réalisation1 de Robert Wise fonde l'essentiel de son attractivité initiale sur trois éléments. La renommée ultérieurement acquise par le cinéaste, la brutalité pulsionnelle et explicite (en premier lieu par le titre choisi) qui s'y exprime, la réputation de deux de ses acteurs principaux. Adapté2 du roman "Deadlier Than the Male"3 (1943) de James Gunn4, Born to Kill nous fait rapidement lâcher prise en raison de ses multiples lacunes narratives et invraisemblances. Le point culminant de tension du métrage étant atteint dès les premières minutes, la suite du récit ne présente qu'un intérêt très relatif. Seule la scène de tentative d'assassinat nocturne sur la plage mérite, à la rigueur, d'être sauvée de ce quasi échouage filmique. Lawrence Tierney, encore très imprégné de son personnage de Dillinger et au jeu un peu factice, et Claire Trevor5 déçoivent ; Walter Slezak6, natif viennois qui partage la tête d'affiche, apporte une heureuse touche contrastée. Les acteurs de soutien (Phillip Terry, Audrey Long, Elisha Cook Jr., Esther Howard...) assurent convenablement leur rôle.
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1. et deuxième polar pour le monteur de deux films majeurs d'Orson Welles.
2. dernière contribution pour le cinéma d'Eve Greene et Richard Macaulay (co-scénariste des The Roaring Twenties et They Drive by Night de Raoul Walsh).
3. sans aucun rapport avec le film d'espionnage britannique (1967) réalisé par Ralph Thomas.
4. également scénariste, souvent associé au réalisateur Vincent Sherman, dont la carrière a surtout été télévisuelle.
5. Tallulah Bankhead a été pressentie pour interpréter le rôle.
6. second rôle notamment dans This Land is Mine de Jean Renoir et dans Lifeboat d'Hitchcock.
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