Un remake du film de Jean-Pierre Melville(ou une nouvelle adaptation du roman) était-il vraiment utile ? A priori, la question pouvait éventuellement se poser ; a posteriori, une réponse négative s'impose. A de rares exceptions près, les options prises ces dernières années par Alain Corneau se révèlent assez médiocres. Il n'y a, sauf peut-être les présences d'Eric Cantona et Jacques Dutronc, rien à sauver de cet asthmatique second Deuxième souffle, aussi factice que l'obscurité et les lumières artificielles dans lesquelles baignent constamment ce film grotesque et interminable (y compris pour ceux qui connaissent l'original !).
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