******
"... Make it starts good."
Cet drame léger n'est pas la réalisation la plus connue de Richard Brooks. Elle mérite pourtant de nombreux éloges, à commencer pour la qualité du scénario* de Paddy Chayefsky adapté par Gore Vidal. Une histoire familiale à la fois simple et profonde sur le lien conjugal, le dépouillement et la frustration. Produit par Sam Zimbalist pour la MGM, The Catered Affair oppose et (ré)concilie intelligemment, à travers espoirs ou désillusions, générations et classes sociales. La mise en scène, par la composition de son cadre et par son rythme, de Brooks se montre constamment pertinente. Et que dire des formidables Bette Davis et Ernest Borgnine, réunis ici pour la première fois, sans tomber dans les évidences ? La vedette féminine (nommée, jusque-là, à dix reprises aux "Oscars") acceptant d'incarner un personnage assez peu glamoureux aux côtés d'un Borgnine, sanguin et sans artifice, si souvent apprécié dans ce registre. Belle prestation également de l'aimable Debbie Reynolds et du Dublinois Barry Fitzgerald dans l'antépénultième rôle de sa carrière.
___
*écrit initialement pour le téléfilm éponyme de Robert Mulligan diffusé en mai 1955.
___
*écrit initialement pour le téléfilm éponyme de Robert Mulligan diffusé en mai 1955.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire