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Au début du film, le personnage central s'exclame : "qu'est-ce que ce délire ?", une interrogation qui pourrait tout aussi bien se poser à propos de ce dernier volet de la "Trilogia degli animali" également produit par Salvatore Argento. La solitude (celle à l'œuvre dans L'Uccello dalle piume di cristallo) semblait mieux convenir à Dario Argento puisque, comme pour Il Gatto a nove code et un résultat au moins aussi médiocre, il fait ici à nouveau équipe avec deux co-scénaristes, les débutants Luigi Cozzi et Mario Foglietti. Une relation triangulaire doit donc être propice à la "ponte" de telles inepties, dans le cas présent une histoire puérile et foncièrement incohérente. Seul le casting international surprend un peu, constitué principalement des Etasuniens Michael Brandon et Mimsy Farmer (assez quelconques), du Français Jean-Pierre Marielle et du Napolitain (américanisé) Bud Spencer. Ce faux giallo fut, en outre, à l'origine d'une brouille durable* entre Argento et Ennio Morricone. J'ai toujours considéré surfaite la réputation du cinéaste romain ; 4 mosche di velluto grigio conforte de manière éclatante cette profonde conviction.
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*la réconciliation ne fut actée qu'en 1996, à l'occasion de la production du Sindrome di Stendhal.
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*la réconciliation ne fut actée qu'en 1996, à l'occasion de la production du Sindrome di Stendhal.
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