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"To be frank, I think his world had vanished long before he ever entered
it. But, I will say: he certainly sustained the illusion with a
marvelous grace!"
Sont-ils si nombreux les films actuels en mesure de susciter un sourire quasi permanent pendant leur visionnement ? Le huitième long métrage de Wes Anderson figure parmi ces exceptions. Le cinéma très personnel, aussitôt identifiable du Texan (d)étonne positivement de manière évidente ; c'est à nouveau le cas avec cette histoire gigogne, funambulesque co-écrite avec l'artiste (londonien installé à Brooklyn) Hugo Guinness inspirée d'œuvres de l'écrivain et dramaturge viennois Stefan Zweig*. Une intrigue compagnonnique, vaguement criminélo-romantique, située dans l'imaginaire république Est-européenne de Zubrowka (enivrantes effluves de vodka !) au milieu des années 1930. Naïf et impertinent à la fois, spirituel mais aussi incarné et drôle, The Grand Budapest Hotel ne cache pas non plus, pour notre grande joie enfantine, ses patentes accointances cartoonesques. Maîtrisé tant sur le plan de la narration que sur celui de la réalisation, ce film stupéfait également par son incroyable casting : Ralph Fiennes**, le surprenant acteur d'origine guatémaltèque Tony Revolori, F. Murray Abraham, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Saoirse Ronan, Jason Schwartzman, Léa Seydoux, Tilda Swinton, Tom Wilkinson ou encore le vieux complice Owen Wilson, certains ne faisant qu'une fugitive apparition. Singulier, brillant, le film d'ouverture de la 64e Berlinale y a obtenu le "Grand prix du jury" (présidé par le producteur James Schamus) avant de devenir, après le précédent, le plus grand succès public de la carrière de Wes Anderson.
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*en particulier "Ungeduld des Herzens" et le posthume "Rausch der Verwandlung".
Sont-ils si nombreux les films actuels en mesure de susciter un sourire quasi permanent pendant leur visionnement ? Le huitième long métrage de Wes Anderson figure parmi ces exceptions. Le cinéma très personnel, aussitôt identifiable du Texan (d)étonne positivement de manière évidente ; c'est à nouveau le cas avec cette histoire gigogne, funambulesque co-écrite avec l'artiste (londonien installé à Brooklyn) Hugo Guinness inspirée d'œuvres de l'écrivain et dramaturge viennois Stefan Zweig*. Une intrigue compagnonnique, vaguement criminélo-romantique, située dans l'imaginaire république Est-européenne de Zubrowka (enivrantes effluves de vodka !) au milieu des années 1930. Naïf et impertinent à la fois, spirituel mais aussi incarné et drôle, The Grand Budapest Hotel ne cache pas non plus, pour notre grande joie enfantine, ses patentes accointances cartoonesques. Maîtrisé tant sur le plan de la narration que sur celui de la réalisation, ce film stupéfait également par son incroyable casting : Ralph Fiennes**, le surprenant acteur d'origine guatémaltèque Tony Revolori, F. Murray Abraham, Mathieu Amalric, Adrien Brody, Willem Dafoe, Jeff Goldblum, Harvey Keitel, Jude Law, Bill Murray, Edward Norton, Saoirse Ronan, Jason Schwartzman, Léa Seydoux, Tilda Swinton, Tom Wilkinson ou encore le vieux complice Owen Wilson, certains ne faisant qu'une fugitive apparition. Singulier, brillant, le film d'ouverture de la 64e Berlinale y a obtenu le "Grand prix du jury" (présidé par le producteur James Schamus) avant de devenir, après le précédent, le plus grand succès public de la carrière de Wes Anderson.
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*en particulier "Ungeduld des Herzens" et le posthume "Rausch der Verwandlung".
**Johnny Depp était le choix initial d'Anderson pour le rôle de M. Gustave.
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