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"There are two people in this barracks who know I didn't do it. Me and the guy that did do it."
Neuvième et pénultième réalisation de Billy Wilder1 pour Paramount, Stalag 17 reste, encore aujourd'hui, l'un des meilleurs films de prisonniers de guerre2 de l'histoire du cinéma. Une excellente comédie dramatique, bien supérieure à la pièce éponyme3 adaptée par Edwin Blum (The Adventures of Sherlock Holmes), dans laquelle la gravité de la situation se trouve sans cesse contrebalancée par un humour souvent burlesque. L'intrigue est simple mais adroitement traitée dans un ton, un style et un rythme typiquement wildériens. Contre toute attente, William Holden4 parvint à tirer son épingle du jeu au milieu d'un "encombrant" casting5, hétéroclite et haut en couleur. L'interprète de Joe Gillis dans le quasi mythique Sunset Blvd. du même cinéaste obtint même son unique "Oscar" (sur les trois nominations d'une carrière débutée - sans crédit mais déjà dans une prison ! - quinze ans plus tôt). Une œuvre épatante (et l'un des grands succès publics de Wilder qui va bientôt en connaitre plusieurs autres)... étonnamment toujours absente du National Film Registry.
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1. le cinéaste (producteur pour la deuxième fois) dirigeait son second film de guerre après le plus dramatique Five Graves to Cairo,
2. "PoW movies", catégorie où La Grande illusion, The Colditz Story, Un Condamné à mort s'est échappé, The Bridge on the River Kwai (avec William Holden), The Great Escape, Szegénylegények, The Deer Hunter, Empire of the Sun et Rescue Dawn figurent également aux premiers rangs selon le British Film Institute.
3. en trois actes de Donald Bevan et Edmund Trzcinski (prisonniers de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale) mise en scène par José Ferrer (l'affiche du 48th Street Theatre entre mai 1951 et juin 1952) avec John Ericson dans le rôle du sergent Sefton.
4. Charlton Heston avait refusé le rôle, ne trouvant pas assez héroïque le personnage. Kirk Douglas, déçu par la pièce, allait faire de même avant de le regretter amèrement regretté. Malgré ses réticences, Holden fut contraint d'accepter en raison de ses obligations contractuelles à l'égard du studio.
5. parmi lequel l'ex-compatriote austro-hongrois et confrère Otto Preminger mais aussi Robert Strauss, Harvey Lembeck, Robert Shawley et William Pierson qui reprenaient leur rôle de la pièce ou encore Peter Graves.
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1. le cinéaste (producteur pour la deuxième fois) dirigeait son second film de guerre après le plus dramatique Five Graves to Cairo,
2. "PoW movies", catégorie où La Grande illusion, The Colditz Story, Un Condamné à mort s'est échappé, The Bridge on the River Kwai (avec William Holden), The Great Escape, Szegénylegények, The Deer Hunter, Empire of the Sun et Rescue Dawn figurent également aux premiers rangs selon le British Film Institute.
3. en trois actes de Donald Bevan et Edmund Trzcinski (prisonniers de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale) mise en scène par José Ferrer (l'affiche du 48th Street Theatre entre mai 1951 et juin 1952) avec John Ericson dans le rôle du sergent Sefton.
4. Charlton Heston avait refusé le rôle, ne trouvant pas assez héroïque le personnage. Kirk Douglas, déçu par la pièce, allait faire de même avant de le regretter amèrement regretté. Malgré ses réticences, Holden fut contraint d'accepter en raison de ses obligations contractuelles à l'égard du studio.
5. parmi lequel l'ex-compatriote austro-hongrois et confrère Otto Preminger mais aussi Robert Strauss, Harvey Lembeck, Robert Shawley et William Pierson qui reprenaient leur rôle de la pièce ou encore Peter Graves.
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