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"... All I need is your compliance and your fighting skills..."
Monstrueux, évidemment ! Malgré la signature de Guillermo del Toro1, la bande-annonce m'avait, avouons-le, fait craindre le pire. Assurément moins subtil qu'El Laberinto del fauno, ce film de science-fiction mécaniste possède néanmoins quelques arguments... plus ou moins imposants. Le premier d'entre eux étant de renouer, à l'occidental et en l'actualisant, avec le Kaijū eiga2. L'originalité relative du scénario de Travis Beacham (co-adaptateur de Clash of the Titans) consiste à proposer une opposition, à échelle équivalente, susceptible de résister aux gigantesques créatures sous-marines qui menacent de détruire l'humanité. C'est assez impressionnant, fort heureusement moins insipide que l'hasbroienne série Transformers, sans pour autant provoquer l'enthousiasme et atteindre des sommets d'intensité dramatique. La présence d'Idris Elba, de Rinko Kikuchi (Babel), les apparitions de Ron Perlman et celle de la jeune Mana Ashida (remarquée dans Gôsuto) apportent un relief supplémentaire à cette grosse production étasunienne3 à laquelle une suite devrait être donnée.
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1. le cinéaste mexicain effectue son retour à la réalisation cinq ans après Hellboy II: The Golden Army (au détriment - provisoire ? - de son projet d'adapter "At the Mountains of Madness" de H.P. Lovecraft).
2. sous-genre initié en 1954 par Gojira du Nippon Ishirô Honda (objet d'un nouveau et prochain - mai 2014 - remake également produit par le trio de promoteurs de Pacific Rim). L'objectif de Cloverfield, contrairement au sud-coréen Gwoemul, était en l'occurrence bien différent.
3. dotée d'un budget d'environ 190M$ et dont le succès à surtout été international (309M$ de recettes contre 102M$ aux USA).
Monstrueux, évidemment ! Malgré la signature de Guillermo del Toro1, la bande-annonce m'avait, avouons-le, fait craindre le pire. Assurément moins subtil qu'El Laberinto del fauno, ce film de science-fiction mécaniste possède néanmoins quelques arguments... plus ou moins imposants. Le premier d'entre eux étant de renouer, à l'occidental et en l'actualisant, avec le Kaijū eiga2. L'originalité relative du scénario de Travis Beacham (co-adaptateur de Clash of the Titans) consiste à proposer une opposition, à échelle équivalente, susceptible de résister aux gigantesques créatures sous-marines qui menacent de détruire l'humanité. C'est assez impressionnant, fort heureusement moins insipide que l'hasbroienne série Transformers, sans pour autant provoquer l'enthousiasme et atteindre des sommets d'intensité dramatique. La présence d'Idris Elba, de Rinko Kikuchi (Babel), les apparitions de Ron Perlman et celle de la jeune Mana Ashida (remarquée dans Gôsuto) apportent un relief supplémentaire à cette grosse production étasunienne3 à laquelle une suite devrait être donnée.
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1. le cinéaste mexicain effectue son retour à la réalisation cinq ans après Hellboy II: The Golden Army (au détriment - provisoire ? - de son projet d'adapter "At the Mountains of Madness" de H.P. Lovecraft).
2. sous-genre initié en 1954 par Gojira du Nippon Ishirô Honda (objet d'un nouveau et prochain - mai 2014 - remake également produit par le trio de promoteurs de Pacific Rim). L'objectif de Cloverfield, contrairement au sud-coréen Gwoemul, était en l'occurrence bien différent.
3. dotée d'un budget d'environ 190M$ et dont le succès à surtout été international (309M$ de recettes contre 102M$ aux USA).
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