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Wyatt Earp est surtout connu (au cinéma en particulier) pour sa participation à la mémorable fusillade d'O.K. Corral dans la ville de Tombstone (Arizona) en octobre 1881. Produit par Walter Mirisch (le cadet des trois frères ne possédait pas encore la notoriété acquise à partir de la fin de cette décennie), Wichita s'intéresse à une période antérieure du personnage. Sans manifeste préoccupation pour la véracité historique, Daniel B. Ullman (co-scénariste notamment des séries TV The Life and Legend of Wyatt Earp et Laramie) invente un bref épisode assez nettement apologique. Aussitôt après avoir tourné Stranger on Horseback pour Robert Goldstein, Jacques Tourneur dirige une troisième et dernière fois Joel McCrea. Manichéen donc mais solide, ce pénultième des six westerns du réalisateur doit beaucoup à la photographie d'Harold Lipstein*. Comme Randolph Scott (Frontier Marshal) avant lui**, McCrea offre une interprétation bien trop conventionnelle du personnage principal. A ses côtés, la délicieuse Vera Miles (à la carrière alors très télévisuelle), Lloyd Bridges et Edgar Buchanan ne parviennent pas vraiment à donner de la consistance aux seconds rôles qui leur sont confiés. La curiosité réside plutôt dans les apparitions de Peter Graves, de Jack Elam ou encore de Sam Peckinpah (non crédité).
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*grâce à laquelle le film à obtenu l'inédit "Golden Globe" du meilleur drame en extérieur.
**et à la différence d'Henry Fonda (My Darling Clementine).
**et à la différence d'Henry Fonda (My Darling Clementine).
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