"... Apparently, it also works the other way round."
Remy est, avec son ami d'enfance Jake, l'un des plus efficaces Repo (techniciens certifiés) de l'entreprise The Union chargés de la saisie d'ArtifOrgs (organes artificiels) auprès de clients en retard de paiement. Ses relations avec Carol, son épouse et la mère de leur jeune fils Peter, traversent en revanche une crise, la jeune femme souhaitant voir Remy postuler pour un emploi plus paisible dans le département des ventes. Un soir dans un bar en compagnie de Jake, Remy ne peut détacher son regard de la chanteuse interprétant la populaire ballade jazzy d'Arthur Hamilton "Cry Me a River". Au cours d'un déjeuner-barbecue organisé chez son pote et collègue, Jake accepte d'effectuer un "prélèvement" de rein devant la maison.
Témoins de la fin de l'opération, Carol emmène aussitôt Peter à bord de son véhicule. Désormais décidé à solliciter son supérieur Frank pour une réaffectation, Remy mène toutefois avec Jake un fructueux raid dans un cargo utilisé comme repaire par un groupe de clients en impayés. Puis, en solo, un ultime prélèvement, celui de la prothèse cardiaque du producteur Johnny 'T-Bone' Bonasera dont il est pourtant grand fan depuis le lycée. Mais il est victime d'un accident de défibrillateur et doit subir à son tour une greffe de Jarvik 39, le nouveau modèle de cœur haut de gamme produit par son employeur.
"A job is a job, right?" Adapté de "The Repossession Mambo", le sixième (et troisième porté à l'écran) roman d'Eric Garcia
, ce film d'action scientifico-futuriste choisit sciemment de bousculer son public. Une probable explication à son relatif échec commercial dans son pays d'origine(1). Contrairement aux multiples avis ne lui trouvant aucune identité propre, Repo Men
, en plus d'éviter la complaisance ou les bons sentiments, développe une intrigue plutôt originale, proche de celle imaginée par Darren Lynn Bousman
dans deux versions d'un même scénario. Sans relation aucune avec la comédie (au singulier) d'Alex Cox
des années 1980, ce premier long métrage de Miguel Sapochnik
narré en flash-back partiel et avec une effusion stylisée mérite sans doute d'être regardé avec un recul minimum pour percevoir, derrière son apparente errance désordonnée et ses excès, un second degré ironico-satirique.
, ce film d'action scientifico-futuriste choisit sciemment de bousculer son public. Une probable explication à son relatif échec commercial dans son pays d'origine(1). Contrairement aux multiples avis ne lui trouvant aucune identité propre, Repo Men, en plus d'éviter la complaisance ou les bons sentiments, développe une intrigue plutôt originale, proche de celle imaginée par Darren Lynn Bousman dans deux versions d'un même scénario. Sans relation aucune avec la comédie (au singulier) d'Alex Cox des années 1980, ce premier long métrage de Miguel Sapochnik narré en flash-back partiel et avec une effusion stylisée mérite sans doute d'être regardé avec un recul minimum pour percevoir, derrière son apparente errance désordonnée et ses excès, un second degré ironico-satirique. 
Le déphasé contre-pied final confirme d'ailleurs, si nécessaire, les intentions des producteurs et la tonalité réelle du film. L'inédit duo Jude Law
(2)-Forest Whitaker
fonctionne bien, associé à la Brésilienne Alice Braga
(partenaire de Will Smith
dans I Am Legend
). Et les seconds rôles, à défaut d'être totalement convaincants, ne manquent pas de caractères.
(2)-Forest Whitaker fonctionne bien, associé à la Brésilienne Alice Braga (partenaire de Will Smith dans I Am Legend). Et les seconds rôles, à défaut d'être totalement convaincants, ne manquent pas de caractères.
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1. 13,7Ms de recettes enregistrées aux Etats-Unis pour un budget d'environ 32M$.
2. dans un rôle d'abord proposé à Leonardo DiCaprio
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