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"Parce que vous êtes secouriste ?"
Dix ans après sa précédente réalisation (une comédie romantique cantonnée au marché asiatique), Kim Sung-su* change foncièrement d'atmosphère en dirigeant un drame de science-fiction présumé réaliste. L'histoire conçue par Jung Jae-ho imagine en effet l'introduction incidente suivi d'un développement rapide et incontrôlé d'une forme mutante du virus H5N1 (dit grippe aviaire apparue pour la première fois en 1997) dans une grande banlieue de Séoul. Le scénario de Kim et Lee Yeong-jong s'attarde assez longuement sur les aspects humains mais aussi et surtout géopolitiques de la grave crise sanitaire consécutive dont la vraisemblance reste très hypothétique.
Gamgi surprend moins par son caractère saugrenu, parfois excentrique (traditionnel dans le cinéma sud-coréen) que par une certaine radicalité narrative. Fébrile, un peu décousue, la réalisation ne souffre néanmoins pas de grosses failles, compte tenu de la visible ambition de cette production. Le sympathique casting de tête, composé de Jang Hyuk (déjà acteur principal de Yeongeo wanjeonjeongbok), d'Ae Soo (remarquée dans Gajok puis dans le thriller Simya-ui FM) et de la jeune Park Min-ah sur laquelle le film capitalise significativement, contribue au relatif intérêt de Gamgi dans un sous-genre désormais très encombré**.
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*le cinéaste, auquel Musa a apporté une notoriété internationale, ne doit pas être confondu avec son compatriote acteur Kim Sung-soo.
**où l'on trouve notamment, parmi les productions récentes, 28 Days Later, [REC], le téléfilm Pandemic d'Armand Mastroianni (et la production homonyme de Jason Connery), Doomsday ou encore Contagion.
Dix ans après sa précédente réalisation (une comédie romantique cantonnée au marché asiatique), Kim Sung-su* change foncièrement d'atmosphère en dirigeant un drame de science-fiction présumé réaliste. L'histoire conçue par Jung Jae-ho imagine en effet l'introduction incidente suivi d'un développement rapide et incontrôlé d'une forme mutante du virus H5N1 (dit grippe aviaire apparue pour la première fois en 1997) dans une grande banlieue de Séoul. Le scénario de Kim et Lee Yeong-jong s'attarde assez longuement sur les aspects humains mais aussi et surtout géopolitiques de la grave crise sanitaire consécutive dont la vraisemblance reste très hypothétique.
Gamgi surprend moins par son caractère saugrenu, parfois excentrique (traditionnel dans le cinéma sud-coréen) que par une certaine radicalité narrative. Fébrile, un peu décousue, la réalisation ne souffre néanmoins pas de grosses failles, compte tenu de la visible ambition de cette production. Le sympathique casting de tête, composé de Jang Hyuk (déjà acteur principal de Yeongeo wanjeonjeongbok), d'Ae Soo (remarquée dans Gajok puis dans le thriller Simya-ui FM) et de la jeune Park Min-ah sur laquelle le film capitalise significativement, contribue au relatif intérêt de Gamgi dans un sous-genre désormais très encombré**.
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*le cinéaste, auquel Musa a apporté une notoriété internationale, ne doit pas être confondu avec son compatriote acteur Kim Sung-soo.
**où l'on trouve notamment, parmi les productions récentes, 28 Days Later, [REC], le téléfilm Pandemic d'Armand Mastroianni (et la production homonyme de Jason Connery), Doomsday ou encore Contagion.
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