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"I don't want you to get hurt."
Sempiternelle interrogation soulevée à propos des remakes ou nouvelles versions, celles de la justification de leur production. Trente-sept ans (plus d'une génération) se sont écoulés depuis l'adaptation originale1 du premier roman de Stephen King par Brian De Palma pour United Artists. Un délai suffisamment long pour apparaître comme un élément d'explication. Sauf que Carrie ("Grand prix" du 5e festival d'Avoriaz) n'a rien perdu de ses qualités initiales et demeure, encore aujourd'hui, une des œuvres-référence dans le genre thriller horrifique. De surcroit, le film produit par Kevin Misher (Public Enemies) associé à la MGM ne présente pas d'atout déterminant. Tant sur le plan du scénario écrit par Lawrence D. Cohen (déjà adaptateur de la première version) et Roberto Aguirre-Sacasa (signataire de trois épisodes de la série Big Love et d'un court) que sur celui de la réalisation confiée à Kimberly Peirce (Boys Don't Cry) pour laquelle il s'agit du troisième long métrage.
Sempiternelle interrogation soulevée à propos des remakes ou nouvelles versions, celles de la justification de leur production. Trente-sept ans (plus d'une génération) se sont écoulés depuis l'adaptation originale1 du premier roman de Stephen King par Brian De Palma pour United Artists. Un délai suffisamment long pour apparaître comme un élément d'explication. Sauf que Carrie ("Grand prix" du 5e festival d'Avoriaz) n'a rien perdu de ses qualités initiales et demeure, encore aujourd'hui, une des œuvres-référence dans le genre thriller horrifique. De surcroit, le film produit par Kevin Misher (Public Enemies) associé à la MGM ne présente pas d'atout déterminant. Tant sur le plan du scénario écrit par Lawrence D. Cohen (déjà adaptateur de la première version) et Roberto Aguirre-Sacasa (signataire de trois épisodes de la série Big Love et d'un court) que sur celui de la réalisation confiée à Kimberly Peirce (Boys Don't Cry) pour laquelle il s'agit du troisième long métrage.
Chloë Grace Moretz2 et Julianne Moore3 ne parviennent pas non plus à nous faire oublier Sissy Spacek, au charme si singulier, et Piper Laurie. Des effets spéciaux plus élaborés pourraient constituer le seul argument, accessoire, susceptible d'être avancé en faveur de ce Carrie. Nous en sommes donc réduits à l'envisager sous l'angle de l'investissement, rentable au demeurant si l'on se fie à son relatif succès commercial4.
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1. qui a donné lieu, rappelons-le, à une suite assez médiocre, The Rage: Carrie 2 (1999) dirigé par Katt Shea sur un scénario de Rafael Moreu avec Emily Bergl dans le rôle principal, et à un premier remake pour la télévision (2002) écrit par Bryan Fuller et réalisé par David Carson avec Angela Bettis.
2. une vraie adolescente, contrairement à ses prédécesseures, puisque âgée de quinze ans au moment du tournage... et habituée aux films d'horreur (son septième). Haley Bennett, Emily Browning, Lily Collins et Bella Heathcote ont auditionné pour le rôle-titre, Shailene Woodley l'a refusé.
3. Jodie Foster a été pressentie pour être Margaret White.
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1. qui a donné lieu, rappelons-le, à une suite assez médiocre, The Rage: Carrie 2 (1999) dirigé par Katt Shea sur un scénario de Rafael Moreu avec Emily Bergl dans le rôle principal, et à un premier remake pour la télévision (2002) écrit par Bryan Fuller et réalisé par David Carson avec Angela Bettis.
2. une vraie adolescente, contrairement à ses prédécesseures, puisque âgée de quinze ans au moment du tournage... et habituée aux films d'horreur (son septième). Haley Bennett, Emily Browning, Lily Collins et Bella Heathcote ont auditionné pour le rôle-titre, Shailene Woodley l'a refusé.
3. Jodie Foster a été pressentie pour être Margaret White.
4. 35M$ de recettes aux Etats-Unis auxquels se sont ajoutés 50M$ à l'international pour un budget d'environ 30M$. Pour mémoire, Carrie avait enregistré 34M$ aux US.
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