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"... Oldies, I like oldies."
Ce bien modeste drame criminel figure sans aucun doute parmi les productions mineures de Roman Polanski. Une nette rupture qualitative est survenue, il est vrai, après Tess dans la carrière du cinéaste alors plus intéressé par le théâtre. Au lourd échec connu avec Pirates succède l'accueil mitigé réservé à Frantic, également co-écrit avec son vieil acolyte Gérard Brach*. Difficile d'être réellement captivé par cette poussive, alambiquée histoire initiée à partir d'une simple erreur de bagage se traduisant presque aussitôt par l'enlèvement de l'épouse d'un chirurgien san-franciscain tout juste arrivé à Paris pour un congrès professionnel. Ni la présence d'Harrison Ford (au faite de sa notoriété, ici entre deux épisodes de la série Indiana Jones), ni celle d'Emmanuelle Seigner**, ni la partition belmondienne d'Ennio Morricone ne peuvent constituer des arguments suffisants en faveur du premier des deux films de Polanski produits par Thom Mount. D'autant qu'il ne peut dissimuler les effets visibles et dommageables du quart de siècle passé.
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*huitième des neuf collaborations du duo depuis le collectif Les Plus belles escroqueries du monde suivi de Repulsion.
**actrice encore méconnue, dirigée pour la première (des quatre) fois par son futur époux.
Ce bien modeste drame criminel figure sans aucun doute parmi les productions mineures de Roman Polanski. Une nette rupture qualitative est survenue, il est vrai, après Tess dans la carrière du cinéaste alors plus intéressé par le théâtre. Au lourd échec connu avec Pirates succède l'accueil mitigé réservé à Frantic, également co-écrit avec son vieil acolyte Gérard Brach*. Difficile d'être réellement captivé par cette poussive, alambiquée histoire initiée à partir d'une simple erreur de bagage se traduisant presque aussitôt par l'enlèvement de l'épouse d'un chirurgien san-franciscain tout juste arrivé à Paris pour un congrès professionnel. Ni la présence d'Harrison Ford (au faite de sa notoriété, ici entre deux épisodes de la série Indiana Jones), ni celle d'Emmanuelle Seigner**, ni la partition belmondienne d'Ennio Morricone ne peuvent constituer des arguments suffisants en faveur du premier des deux films de Polanski produits par Thom Mount. D'autant qu'il ne peut dissimuler les effets visibles et dommageables du quart de siècle passé.
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*huitième des neuf collaborations du duo depuis le collectif Les Plus belles escroqueries du monde suivi de Repulsion.
**actrice encore méconnue, dirigée pour la première (des quatre) fois par son futur époux.
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