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"Oy vey, have you got the wrong vampire."
La comédie horrifique apparaît presque en même temps que le cinéma de fiction. L'originalité du quatrième long métrage de Roman Polanski a été d'y introduire le vampirisme. Entre pastiche d'horreur et comédie d'épouvante, Dance of the Vampires ("The Fearless Vampire Killers or: Pardon Me, But Your Teeth Are in My Neck" aux Etats-Unis) revisite donc sur le mode cocasse un sous-genre popularisé par la Hammer dès la fin de la décennie précédente. Le cinéaste polonais et Gérard Brach (son complice depuis deux films) en respectent les codes, le schéma général de narration tout en y introduisant quelques inventions* et une forte dose de plaisante loufoquerie, grâce notamment au comédien irlandais Jack MacGowran. La photographie du Londonien Douglas Slocombe (The Servant), le score vocalisé de Krzysztof Komeda et la présence de Sharon Tate** (que Polanski épousera l'année suivante) comptent parmi les autres atouts de cette impérissable production.
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*les spécificités d'un vampire juif ou homosexuel y sont brièvement illustrées.
**remplaçante de la vraie rousse Jill St. John, future James Bond's Girl dans Diamonds Are Forever.
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*les spécificités d'un vampire juif ou homosexuel y sont brièvement illustrées.
**remplaçante de la vraie rousse Jill St. John, future James Bond's Girl dans Diamonds Are Forever.
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