Revu à l'occasion de la chronique de Human Desire*, La Bête humaine adapte assez remarquablement mais avec liberté(s) le roman de Zola.
On regrette néanmoins un relatif manque de cohérence globale, en partie
lié aux raccourcis narratifs opérés. L'absence totale de "conscience"
des protagonistes passe d'ailleurs presque inaperçue.
La "tragédie
héréditaire" se trouve également reléguée au second plan, un choix sans
doute justifiable mais qui altère l'intérêt du film.
Les assourdissantes et splendides séquences ferroviaires constituent en revanche, avec la présence de Simone Simon, Fernand Ledoux et Julien Carette (fidèle à lui-même !), l'un de ses atouts principaux.
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*je constate, au passage (à niveau !) que certaines images du livre se sont, dans mon souvenir, imposées à celles du film.
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