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"Win or lose, you lose, Hannie Caulder."
A raison d'un à quatre films par an depuis le milieu des 60's (après plusieurs apparitions dans des séries télévisées), la carrière de Raquel Welch entame la décennie suivante avec ce western* un peu bancal. Initiée et menée par Patrick Curtis, deuxième époux de Welch pour encore quelques mois, cette production britannique tournée en Andalousie par l'Etasunien Burt Kennedy (scénariste notamment de Seven Men from Now puis réalisateur de The War Wagon) emprunte de manière évidente au western italien ce mélange de violence explicite et d'humour saugrenu mais aussi certaines de ses caractéristiques visuelles.
L'histoire à l'origine du scénario, unique contribution pour le cinéma de Peter Cooper fondée sur des individus imaginés par le très méconnu duo Ian Quicke-Bob Richards, possède à vrai dire assez peu d'originalité. Récit d'une vengeance poursuivie par la malheureuse victime de bandits, les trois frères Clemens tout à la fois stupides et cruels. L'essentiel du métrage repose en l'occurrence sur la relation du personnage-titre avec le chasseur de primes Thomas Luther Price, chargé à son corps défendant (sic !) de lui apprendre à manier un revolver. La faiblesse relative du script, sa cohérence générale discutable et les multiples maladresses qui le marquent trouve une compensation partiel dans le casting réuni.
Raquel Welch**, vedette incontestée de ce vecteur promotionnel conçu autour d'elle, y a en effet pour partenaires Robert Culp, Ernest Borgnine, Jack Elam et Strother Martin. La participation de Christopher Lee (la seule dans un western) apportant une singularité et un relief supplémentaires au film. Accueilli plutôt favorablement dans son pays d'origine, Hannie Caulder fut un échec aux Etats-Unis. Quentin Tarantino l'a pourtant apprécié (en particulier pour Robert Culp), reconnaissant même s'en être en partie inspiré pour l'écriture de son Kill Bill.
N.B. : le guitariste virtuose local Paco de Lucía, décédé l'année dernière, apparait dans une courte séquence (voir galerie d'images).
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*troisième et dernier pour l'actrice après Bandolero! et 100 Rifles.
**qui n'était pas la première actrice à tenir le rôle d'une vengeresse maniant les armes à feu, au moins précédée par Beverly Garland dans Gunslinger (1956) de Roger Corman.
A raison d'un à quatre films par an depuis le milieu des 60's (après plusieurs apparitions dans des séries télévisées), la carrière de Raquel Welch entame la décennie suivante avec ce western* un peu bancal. Initiée et menée par Patrick Curtis, deuxième époux de Welch pour encore quelques mois, cette production britannique tournée en Andalousie par l'Etasunien Burt Kennedy (scénariste notamment de Seven Men from Now puis réalisateur de The War Wagon) emprunte de manière évidente au western italien ce mélange de violence explicite et d'humour saugrenu mais aussi certaines de ses caractéristiques visuelles.
L'histoire à l'origine du scénario, unique contribution pour le cinéma de Peter Cooper fondée sur des individus imaginés par le très méconnu duo Ian Quicke-Bob Richards, possède à vrai dire assez peu d'originalité. Récit d'une vengeance poursuivie par la malheureuse victime de bandits, les trois frères Clemens tout à la fois stupides et cruels. L'essentiel du métrage repose en l'occurrence sur la relation du personnage-titre avec le chasseur de primes Thomas Luther Price, chargé à son corps défendant (sic !) de lui apprendre à manier un revolver. La faiblesse relative du script, sa cohérence générale discutable et les multiples maladresses qui le marquent trouve une compensation partiel dans le casting réuni.
Raquel Welch**, vedette incontestée de ce vecteur promotionnel conçu autour d'elle, y a en effet pour partenaires Robert Culp, Ernest Borgnine, Jack Elam et Strother Martin. La participation de Christopher Lee (la seule dans un western) apportant une singularité et un relief supplémentaires au film. Accueilli plutôt favorablement dans son pays d'origine, Hannie Caulder fut un échec aux Etats-Unis. Quentin Tarantino l'a pourtant apprécié (en particulier pour Robert Culp), reconnaissant même s'en être en partie inspiré pour l'écriture de son Kill Bill.
N.B. : le guitariste virtuose local Paco de Lucía, décédé l'année dernière, apparait dans une courte séquence (voir galerie d'images).
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*troisième et dernier pour l'actrice après Bandolero! et 100 Rifles.
**qui n'était pas la première actrice à tenir le rôle d'une vengeresse maniant les armes à feu, au moins précédée par Beverly Garland dans Gunslinger (1956) de Roger Corman.
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