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"Alors Thérèse. On complique ou on simplifie ?"
La réputation de Gilles Grangier s'est surtout bâtie sur la comédie, dramatique pour certaines d'entre elles. La douzaine de films policiers réalisés au cours de sa carrière ne présente souvent, à l'exception du Cave se rebiffe dont les principaux ressorts sont d'ailleurs aussi comiques, qu'un intérêt limité. Le Désordre et la nuit n'échappe pas à la règle, bien au contraire ; sa vacuité est en effet si "stupéfiante" que l'on a du mal à croire qu'il puisse s'agir de l'adaptation d'un roman. Celui du journaliste Jacques Robert*, publié en 1955, co-signataire du scénario avec Grangier et Michel Audiard. Oiseuse histoire d'une enquête menée parallèlement par deux inspecteurs du Quai des Orfèvres suite au meurtre nocturne dans le Bois de Boulogne d'un tenancier de cabaret accessoirement revendeur de morphine.
Outre le plaisir de retrouver plusieurs seconds rôles notoires du cinéma français (Paul Frankeur, Robert Manuel, Robert Berri, François Chaumette, Jacques Marin...), cet inconsistant polar offre la relative curiosité de mettre en scène l'actrice autrichienne Nadja Tiller** aux côtés de Jean Gabin (fidèle au cinéma de Grangier, un film par an entre 1955 et 1964 sur un total de douze collaborations) et de Danielle Darrieux qui apparaît tardivement et assez peu à l'écran. Anecdotique.
La réputation de Gilles Grangier s'est surtout bâtie sur la comédie, dramatique pour certaines d'entre elles. La douzaine de films policiers réalisés au cours de sa carrière ne présente souvent, à l'exception du Cave se rebiffe dont les principaux ressorts sont d'ailleurs aussi comiques, qu'un intérêt limité. Le Désordre et la nuit n'échappe pas à la règle, bien au contraire ; sa vacuité est en effet si "stupéfiante" que l'on a du mal à croire qu'il puisse s'agir de l'adaptation d'un roman. Celui du journaliste Jacques Robert*, publié en 1955, co-signataire du scénario avec Grangier et Michel Audiard. Oiseuse histoire d'une enquête menée parallèlement par deux inspecteurs du Quai des Orfèvres suite au meurtre nocturne dans le Bois de Boulogne d'un tenancier de cabaret accessoirement revendeur de morphine.
Outre le plaisir de retrouver plusieurs seconds rôles notoires du cinéma français (Paul Frankeur, Robert Manuel, Robert Berri, François Chaumette, Jacques Marin...), cet inconsistant polar offre la relative curiosité de mettre en scène l'actrice autrichienne Nadja Tiller** aux côtés de Jean Gabin (fidèle au cinéma de Grangier, un film par an entre 1955 et 1964 sur un total de douze collaborations) et de Danielle Darrieux qui apparaît tardivement et assez peu à l'écran. Anecdotique.
**interprète, à cette époque, de deux autres films français (La Tour, prends garde ! et Du rififi chez les femmes) et future vedette du drame allemand Das Mädchen Rosemarie de Rolf Thiele.
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