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Sea of Love ne figure certes pas parmi les grands polars modernes. Le scénario* de Richard Price (auteur de The Wanderers, adaptateur de Color of Money notamment) ne brille pas vraiment par son originalité. La nonchalance de la réalisation d'Harold Becker saute quant à elle aux yeux. Le remplaçant du Texan Gregory Hoblit ne parvient d'ailleurs pas à créer une atmosphère adaptée aux caractéristiques de la narration. Oui, mais voilà, ce thriller produit par Martin Bregman marquait le retour au cinéma d'Al Pacino (quatre ans après le médiocre Révolution) dont il a été l'agent. La prestation un peu ordinaire de l'acteur (bientôt cinquantenaire) italo-new-yorkais se retrouve pourtant rapidement éclipsée par le magnétisme "physique" et singulier exercé par Ellen Barkin**, véritable révélation de Sea of Love. Sa présence, celle du formidable John Goodman et les quelques séquences tournées sur le palier de l'appartement de l'inspecteur Frank Keller méritent à elles seules de (re)voir le film.
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*écrit initialement pour Dustin Hoffman, disqualifié en raison de ses trop nombreuses demandes de réécriture.
**l'une des deux principales partenaires de Mickey Rourke dans Johnny Handsome de Walter Hill sorti la même année. Une présence cependant moins érotisée et sulfureuse que celle de Sharon Stone du futur Basic Instinct aux thématiques (crime en série à connotation sexuelle, attirance dangereuse) assez proches.
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*écrit initialement pour Dustin Hoffman, disqualifié en raison de ses trop nombreuses demandes de réécriture.
**l'une des deux principales partenaires de Mickey Rourke dans Johnny Handsome de Walter Hill sorti la même année. Une présence cependant moins érotisée et sulfureuse que celle de Sharon Stone du futur Basic Instinct aux thématiques (crime en série à connotation sexuelle, attirance dangereuse) assez proches.
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