Quarante-cinq minutes m'ont paru être la limite du tolérable. Le traitement pseudo théâtral (doté néanmoins de quelques bonnes idées) choisi par Joe Wright (Pride & Prejudice, Atonement), le minimalisme, la superficialité du récit proposé par Tom Stoppard, le caractère mécanique et maniéré du jeu des acteurs devenaient, au terme de ce délai, insupportables. Cette version stylisée contrefait, au demeurant, les attributs primordiaux du troisième roman de Lev Nikolaïevitch Tolstoï. Et pousse à (re)voir les adaptations dans lesquelles Greta Garbo (à deux reprises) et Tatyana Samoylova tenaient le rôle-titre.
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