"... Ou bien était-ce une perversité enfouie en moi qui resurgissait violemment ?"
Dans le journal intime offert par son amant, Kimiyo Ezaki consigne les solitaires premières journées de 1981 passées chez elle, puis l'arrivée de sa jeune cousine Yumiko pour passer une épreuve scolaire dans la capitale. Lors d'un déjeuner ensemble, elles remarquent la présence de Mikio Misaki, employé d'un pressing qualifié de pervers par Kimiyo à la suite d'un insolite incident. A la fin de son congé, l'employée de banque peut enfin retrouver son collègue et amant Okazaki dont elle n'avait plus de récentes nouvelles. Marié à la fille de l'un des plus importants clients de l'établissement, Okazaki
n'a en réalité aucune intention de divorcer. Lorsqu'il décide de mettre
soudainement un terme à leur relation à propos de laquelle circulent
des rumeurs puis que son épouse Kikuko annonce attendre enfin leur premier enfant, Kimiyo sombre dans le désespoir. Ramassée ivre par Mikio et son complice Takeji, elle est emmenée dans le repaire de maître Kaoru Mitamura pour y subir leurs outrages.
Troisième et dernier film dans lequel Katsuhiko Fujii dirige Junko Mabuki, successeure putative de Naomi Tani dans le sous-genre S&M du pinku eiga, Dan Oniroku OL nawa dorei
constitue sans doute l'une des plus triviales adaptations de la série
tirée de cet auteur "spécialisé". Un qualificatif pouvant d'ailleurs
aussi bien s'appliquer au scénario pourtant signé par Norifumi Suzuki (ancien collaborateur de la Toei, notamment sur Furyô anego den: Inoshika Ochô), à la réalisation ou à la prestation de la distribution marquée par la présence typée de Masayoshi Nogami, acteur fétiche de Kôji Wakamatsu. Les amateurs hardcore de la catégorie y trouveront peut-être leur compte !
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