White House Down

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"Stop... hurting... my... White House! German mantle clock, Empire style."

Curieux de voir sortir, à trois mois d'intervalle, deux productions quasi similaires sur le papier. Terrorisme international pour le moins coûteux Olympus Has Fallen produit par Millennium, ennemi intérieur pour ce White House Down promu par Sony via sa filiale Columbia ; ancien garde du corps d'un président blanc en quête de réhabilitation pour le premier, policier en civil du Capitol désireux de rejoindre la sécurité d'un chef d'Etat afro-américain dans le second. Le scénario écrit par James Vanderbilt* s'avère légèrement plus sophistiqué que celui du concurrent. Quelques situations et le personnage principal, John Cale, semblent tout droit inspirés de Die Hard dans lequel s'illustrait un peu malgré lui le policier new-yorkais (presque homonyme) John McClane. Choisi pour réaliser ce thriller d'action politique après son ignoré Anonymous, Roland Emmerich montre qu'il sait toujours diriger un blockbuster à cent cinquante millions de dollars, tout en laissant à nouveau s'exprimer ses habituelles manies filmiques. Les équipes de production et le casting réuni (Channing Tatum, Jamie Foxx, Maggie Gyllenhaal, Jason Clarke, Richard Jenkins, Joey King, James Woods, Nicolas Wright...) concourent à l'impression plutôt favorable laissée par ce divertissement trans(ré)gressif pourtant boudé par le public étasunien**.
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*scénariste de Basic, adaptateur de Zodiac, contributeur au reboot Spider-Man.
**seulement 73M$ de recettes US auxquels se sont ajoutés 132M$ à l'international.