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"... Sometimes you got to specifically go out of your way to get into trouble. It's called fun."
L'humour et l'armée, en particulier en période de conflit, ont rarement fait bon ménage à l'écran. Parmi les notables exceptions au constat, MASH d'Altman dont la relation "hospitalière" se déroule pendant la Guerre de Corée et ce Good Morning, Vietnam au contexte immédiatement explicite. Librement* inspiré de l'expérience vécue par le sergent Adrian Cronauer au cours de son affectation saïgonaise (1965/66), le premier scénario pour le cinéma de Mitch Markowitz fait assurément la part belle au talent unique de Robin Williams. Car si la sous-intrigue sentimentalo-terroriste et la réalisation très ordinaire de Barry Levinson ont plutôt tendance à pénaliser le film, l'énergie communicative et la drôlerie souvent facétieuse de l'acteur contribuent assez largement à sauver la mise** de cette production Touchstone tournée en Thaïlande. Face au jeune et encore méconnu Forest Whitaker (le soldat Big Harold dans le récent Platoon d'Oliver Stone), Williams porte en effet littéralement le film sur ses seules épaules et improvisations radiophoniques, obtenant grâce à cette remarquable prestation le deuxième des quatre "Golden Globes" de sa carrière ainsi qu'une première nomination aux Academy Awards. Good Morning, Vietnam constituait le véritable point de départ d'une trajectoire, tout à la fois comique et dramatique, certes inégale mais absolument singulière.
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*"fidèle à 45%" selon le soldat de l'U.S. Air Force natif de Pittsburgh dont le projet de biopic remontait à 1979.
**quatrième plus gros succès de l'année 1987 (près de 124M$ pour un budget de 13M$) et le deuxième du réalisateur (derrière Rain Man).
L'humour et l'armée, en particulier en période de conflit, ont rarement fait bon ménage à l'écran. Parmi les notables exceptions au constat, MASH d'Altman dont la relation "hospitalière" se déroule pendant la Guerre de Corée et ce Good Morning, Vietnam au contexte immédiatement explicite. Librement* inspiré de l'expérience vécue par le sergent Adrian Cronauer au cours de son affectation saïgonaise (1965/66), le premier scénario pour le cinéma de Mitch Markowitz fait assurément la part belle au talent unique de Robin Williams. Car si la sous-intrigue sentimentalo-terroriste et la réalisation très ordinaire de Barry Levinson ont plutôt tendance à pénaliser le film, l'énergie communicative et la drôlerie souvent facétieuse de l'acteur contribuent assez largement à sauver la mise** de cette production Touchstone tournée en Thaïlande. Face au jeune et encore méconnu Forest Whitaker (le soldat Big Harold dans le récent Platoon d'Oliver Stone), Williams porte en effet littéralement le film sur ses seules épaules et improvisations radiophoniques, obtenant grâce à cette remarquable prestation le deuxième des quatre "Golden Globes" de sa carrière ainsi qu'une première nomination aux Academy Awards. Good Morning, Vietnam constituait le véritable point de départ d'une trajectoire, tout à la fois comique et dramatique, certes inégale mais absolument singulière.
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*"fidèle à 45%" selon le soldat de l'U.S. Air Force natif de Pittsburgh dont le projet de biopic remontait à 1979.
**quatrième plus gros succès de l'année 1987 (près de 124M$ pour un budget de 13M$) et le deuxième du réalisateur (derrière Rain Man).
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