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Les tentatives préalables de me remémorer, ne serait-ce de quelques bribes, le volet initial ont été vouées à l'échec. Je crains que cette suite ne soit logée, sur ce plan, à la même enseigne. Inspiré cette fois des seuls personnages du roman graphique du duo Warren Ellis-Cully Hamner, RED 2 se révèle assez vite très creux et artificiel. Convenu et insignifiant, le scénario de Jon et Erich Hoeber (signataires, entretemps, de celui de Battleship) se contente en effet d'enfiler, entre Canada, Angleterre, Paris et Russie mais sans aucune finesse, scènes d'action et humour consternant. Nous donnant un peu le sentiment que le seul fait d'avoir réuni à nouveau Bruce Willis, Helen Mirren, John Malkovich et
Mary-Louise Parker devrait suffire à contenter le gentil spectateur. Nous sommes, en réalité, bien loin du compte (surtout pour la bagatelle de 84M$) ! Dans la veine des également décevants Knight and Day et This Means War, ce deuxième opus a d'ailleurs moins attiré le public US que le précédent*. La réalisation de Dean Parisot (surtout actif à la télévision depuis Galaxy Quest et Fun with Dick and Jane), successeur de l'Allemand Robert Schwentke, ne constitue pas une valeur ajoutée. Pas plus que la présence d'Anthony Hopkins ou de Catherine Zeta-Jones. Celle du Sud-coréen Lee Byung-hun (acteur régulier de Kim Jee-woon et déjà partenaire de Willis dans G.I. Joe: Retaliation) et de Neal McDonough apporte en revanche au film un semblant de relief. Une seconde sequel a été annoncée ; est-ce vraiment indispensable ?
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*53,2M$ de recettes (94,8M$ à l'international) contre 90,3M$ pour RED (108,6M$ à l'international, 58M$ de budget).
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*53,2M$ de recettes (94,8M$ à l'international) contre 90,3M$ pour RED (108,6M$ à l'international, 58M$ de budget).
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