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"Sport, truth, like art, is in the eye of the beholder. You believe what you choose and I'll believe what I know."
Sorti dix mois après l'adaptation d'Absolute Power, Midnight in the Garden of Good and Evil est lui aussi tiré d'un premier roman, celui best seller de John Berendt publié en 1994 fondé sur une affaire criminelle survenue en 1981 à Savannah (Georgie). Le script du Texan John Lee Hancock (auteur du scénario de A Perfect World) prenait toutefois la liberté d'agréger, d'éliminer ou d'ajouter certains personnages et d'écourter également la procédure judiciaire. Long et un peu étrange récit (près de deux heures trente) dans lequel s'entrechoquent magie vaudou, différence de classes, homosexualité et vérité relative. Ce vingtième film réalisé (le quatorzième produit) par Clint Eastwood a d'ailleurs dû dérouter lors de son exploitation initiale par la Warner puisque son audience fut plutôt décevante* et qu'il ne figure pas, à tort ou à raison, parmi les meilleures productions du cinéaste. Pas forcément décisif, l'unique rencontre à l'écran de John Cusack** avec Kevin Spacey justifierait un visionnage. D'autant que l'interprétation de l'Australien Jack Thompson ('Breaker' Morant) et celle étonnante du transsexuel Lady Chablis ou les fugitives apparitions de Jude Law (acteur de soutien, la même année, dans l'excellent Gattaca) pourraient aussi susciter une naturelle curiosité.
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*25M$ de recettes locales pour un budget d'environ 30 à 35M$.
**dans un rôle refusé par Edward Norton.
Sorti dix mois après l'adaptation d'Absolute Power, Midnight in the Garden of Good and Evil est lui aussi tiré d'un premier roman, celui best seller de John Berendt publié en 1994 fondé sur une affaire criminelle survenue en 1981 à Savannah (Georgie). Le script du Texan John Lee Hancock (auteur du scénario de A Perfect World) prenait toutefois la liberté d'agréger, d'éliminer ou d'ajouter certains personnages et d'écourter également la procédure judiciaire. Long et un peu étrange récit (près de deux heures trente) dans lequel s'entrechoquent magie vaudou, différence de classes, homosexualité et vérité relative. Ce vingtième film réalisé (le quatorzième produit) par Clint Eastwood a d'ailleurs dû dérouter lors de son exploitation initiale par la Warner puisque son audience fut plutôt décevante* et qu'il ne figure pas, à tort ou à raison, parmi les meilleures productions du cinéaste. Pas forcément décisif, l'unique rencontre à l'écran de John Cusack** avec Kevin Spacey justifierait un visionnage. D'autant que l'interprétation de l'Australien Jack Thompson ('Breaker' Morant) et celle étonnante du transsexuel Lady Chablis ou les fugitives apparitions de Jude Law (acteur de soutien, la même année, dans l'excellent Gattaca) pourraient aussi susciter une naturelle curiosité.
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*25M$ de recettes locales pour un budget d'environ 30 à 35M$.
**dans un rôle refusé par Edward Norton.
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