Malgré quelques éléments qui le datent un peu, Donnie Darko reste une étonnante histoire où s'entrecroisent (s'entrechoquent) adolescence, folie et destin. Ce second visionnage amplifie d'ailleurs l'impression ressentie lors de sa sortie, une sorte d'Harvey (d'Henry Koster) grave, sombre, funeste malgré son apparente et désinvolte retenue.
La singulière ambivalence de Jake Gyllenhaal, déjà notable dans cette interprétation, contribue fortement à l'intérêt du premier long métrage de Richard Kelly. Il est d'autant plus dommage que l'amateur de The Empire Strikes Back et de Mad Max 2: The Road Warrior n'ait depuis signé aucun autre scénario aussi significatif.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire