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"... D'ailleurs laissez-moi vous dire une bonne chose : on n'est pas des gens fréquentables."
... A posteriori, cela saute à l'œil ! Pour demeurer actif, Georges Lautner accepte en effet d'adapter, avec Pierre Laroche (Les Visiteurs du soir) et des dialogues de Jacques Robert (collaborateur régulier de Gilles Grangier), le roman éponyme* (1960) du Breton et ancien résistant Gilbert Renault alias (le colonel) Rémy. Un ouvrage peu apprécié du cinéaste, lequel en propose sciemment une version penchant vers la comédie parodique. La faiblesse du scénario** se trouve accentuée par la solennité du décor principal (le château-fort de Josselin en Morbihan) mais aussi par la distinction de la distribution réunie par le producteur Lucien Viard, premiers rôles (Paul Meurisse, la Rhénane Elga Andersen, aperçue chez Louis Malle ou Otto Preminger, et Bernard Blier) et acteurs de soutien (Pierre Blanchar, Jacques Marin, Jacques Dufilho, Albert Rémy, Marie Dubois, son deuxième film pour le cinéma, Gérard Buhr ou encore Lutz Gabor) confondus. Le "désintérêt" initial de Lautner ne l'empêchera pas de tourner deux suites : L'Œil du monocle (1962) et Le Monocle rit jaune (1964) dans lesquels Meurisse reprendra son personnage du commandant Théobald Dromard dit 'Le Monocle', le premier à nouveau aux côtés d'Elga Andersen, le second avec Marcel Dalio, Robert Dalban, la Britannique Barbara Steele et de brèves apparitions de Pierre Richard et Lino Ventura.
N.B. : dans le genre espionnage, Le Monocle noir s'intercale entre par O.S.S. 117 n'est pas mort (1957) tiré du roman de Jean Bruce et Dr. No (1962), le premier volet de la toujours vivace franchise flémingienne.
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*récompensé par le 13e "Prix du Quai des Orfèvres".
**vague histoire de capture d'un ancien dignitaire SS exilé en Amérique du Sud, à l'occasion d'une réunion secrète organisée en France par des nostalgiques européens des défaits régimes d'extrême-droite, tentée par les services de renseignements français et allemands.
N.B. : dans le genre espionnage, Le Monocle noir s'intercale entre par O.S.S. 117 n'est pas mort (1957) tiré du roman de Jean Bruce et Dr. No (1962), le premier volet de la toujours vivace franchise flémingienne.
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*récompensé par le 13e "Prix du Quai des Orfèvres".
**vague histoire de capture d'un ancien dignitaire SS exilé en Amérique du Sud, à l'occasion d'une réunion secrète organisée en France par des nostalgiques européens des défaits régimes d'extrême-droite, tentée par les services de renseignements français et allemands.
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