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"Feu d'artifice en plein jour"
La traduction littérale du titre original figure assez bien la fadeur de ce troisième film de Diao Yi'nan*. L'effet de contraste motive l'utilisation la nuit de la pyrotechnie. Une opposition valorisante totalement absente dans Bai ri yan huo. "Film noir d'auteur" selon l'expression du cinéaste chinois, ce polar hivernal (glacial !) ne tranche en effet pas avec son obscurité visuelle mais aussi narrative. Diao ne parvient d'ailleurs jamais vraiment à remailler son décousu et inconséquent scénario**. La déception s'avère d'autant plus forte que cette quatrième production de la réalisatrice Vivian Qu (Shuiyin jie) a été gratifiée de l'"Ours d'or" de la 64e Berlinale (face notamment au foisonnant et jubilatoire The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson) et fait régulièrement l'objet de louanges critiques pour le moins bien excessives... voire franchement délirantes.
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*co-scénariste de deux films de son compatriote Zhang Yang.
**dont la gestation dura huit ans ; la durée initiale de cette troisième et dernière version du script était presque du double de celle du métrage exploité (1h50).
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*co-scénariste de deux films de son compatriote Zhang Yang.
**dont la gestation dura huit ans ; la durée initiale de cette troisième et dernière version du script était presque du double de celle du métrage exploité (1h50).
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