Un de mes films préférés produits et réalisés par Clint Eastwood au cours de cette décennie, A Perfect World est assurément, plus qu'Impitoyable, celui à partir duquel s'est esquissée la troisième partie de la carrière du cinéaste.
Le scénario de John Lee Hancock, avec lequel Eastwood adaptera Midnight in the Garden of Good and Evil, recèle de nombreuses subtilités méritant plusieurs visionnages. La complicité entre Kevin Costner (l'intention initiale d'Eastwood était de confier le rôle à Denzel Washington) et le jeune T.J. Lowther est presque aussi magique que celle qui se noue entre Robert 'Butch' Haynes et Phillip 'Buzz' Perry.
La notion de "monde parfait", outre qu'elle soit exprimée de façon explicite dans une réplique de Sally Gerber (Laura Dern), correspond sans doute à la volonté d'embellissement en grande partie fantasmée, voire psychotique, de 'Butch', en particulier protéger les enfants de la violence de leurs parents. Celle d'un ailleurs (l'Alaska) distant, inaccessible, utopique.
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