Dédie à son père Louis, agent de change, par Oliver Stone,
cette remarquable diatribe contre les voraces rapaces
pseudo-industriels, qui abondaient dans les années 1980, et le milieu
financier en général n'a, hélas !, rien perdu de son actualité (aujourd'hui, les investisseurs et les banques affament le quart monde en spéculant sur les matières premières alimentaires) et de son intérêt près d'un quart de siècle plus tard.
Avec son ouverture sur les disparues Twin Towers (WTC) et le "Fly Me to the Moon" interprété par Sinatra, Wall Street peut aussi être vu comme une autopsie prématurée d'un monde malade en phase terminale.
Le formidable et terrifiant Michael Douglas (finalement préféré à Richard Gere et Warren Beatty) mérite haut la main l'unique "Oscar" ayant couronné sa carrière d'acteur. Solides apparitions de Martin Sheen face à lui et à son fils Charlie.
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