Impressionnant
de constater à quel point cette adaptation semble ne vouloir d'adresser
qu'à l'intellect, un cas rare, peut-être même unique au cinéma (avec, sans comparaison possible, 2001: A Space Odyssey et Solyaris). L'émotion n'y est brièvement sollicitée qu'à l'occasion du climax pré-final.
La narration puise son matériau dans la logique de démonstration mathématique (avec cependant un "amusant" jeu de ping-pong entre scientifiques et politiques au sens large du terme)
; la production repose pour l'essentiel sur la technique/technologie,
au point sans doute de paraître l'une et l'autre inutilement absconses,
voire hermétiques pour certains.
L'ahurissante polyvalence de Wise, un des grands quoique discrets cinéastes du XXe siècle, au cours de sa carrière est à nouveau patente.
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