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"... Tu pourrais d'ailleurs, soit dit en passant, respecter ma mémoire."
C'est à partir d'une idée d'Odette Joyeux que Michel Audiard entame l'écriture et la réalisation de son deuxième long métrage*, unique collaboration avec le producteur Maurice Jacquin. Une histoire somme toute assez peu originale d'héritage conditionnel motivant une jeune femme aimante à faire assassiner son époux sculpteur (présumé) de génie mais désargenté. L'inspiré dialoguiste tente dans Une Veuve en or d'exploiter un filon creusé, quelques années auparavant et avec un certain succès, par son camarade Georges Lautner. Malgré la présence (parfois légèrement dénudée) de Michèle Mercier aux côtés de Claude Rich, le film ne possède pas le charme et l'humour des comédies criminelles de son cadet niçois. Le scénario se révèle faible et peu cohérent ; on trouve d'ailleurs très vite le temps long. Les talentueux seconds rôles (Roger Carel, Jean Carmet en pathétique chef d'une triade religieuso-mafieuse, Daniel Ceccaldi, Jean-Pierre Darras, André Pousse en distingué chef de gang, Jacques Dufilho...) ne sont, eux non plus, pas très bien servis par ce script poussif. Intérêt terriblement limité !
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*après le méconnu moyen métrage La Marche (1951) et Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages (1968) déjà co-écrit avec le débutant Jean-Marie Poiré (fils du producteur Alain Poiré).
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*après le méconnu moyen métrage La Marche (1951) et Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages (1968) déjà co-écrit avec le débutant Jean-Marie Poiré (fils du producteur Alain Poiré).
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