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Existe-t-il vraiment un public pour de telles inanités filmiques ? Objectivement, une audience en salles françaises d'un peu plus de quatre-vingt mille spectateurs. La combinaison recul (quatre ans séparent White Material de cet authentique navet) et précipitation (un scénario écrit en un mois avec l'habituel complice Jean-Pol Fargeau) ne semble, de toute évidence, pas spécialement bénéfique à Claire Denis. Je préfère, au passage, laisser sous silence les prestigieuses références auxquelles la cinéaste prétend s'être inspirée pour accoucher de ce douzième long métrage de fiction, le second sélectionné à Cannes (dans la section "Un Certain regard" pour celui-ci). Le script s'avère d'une pauvreté crasse ; la majeure partie des séquences ne présente d'ailleurs aucun intérêt et ne sert, de surcroit, en aucune façon la narration. Vincent Lindon aurait, probablement, dû s'abstenir de confier à Denis qu'il serait prêt à tourner... dans n'importe quoi !
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