Un drame psycho-thérapeutique assez surprenant, sobre et presque réaliste (l'origine théâtrale demeure sensible),
sur une problématique particulièrement délicate*. D'évidentes qualités
sans doute liées aux recherches et à la réalisation opérées par une
femme, Nicole Kassell, nommée à Sundance et récompensée à Deauville.
L'implication et la justesse de Kevin Bacon (dont l'une des vertus en tant qu'acteur tient en sa capacité à ne pas créer spontanément d'empathie) sont assez remarquables. Lui-même solidement soutenu par des seconds rôles discrets mais efficaces parmi lesquels son épouse Kyra Sedgwick (The Closer, sorte de petite sœur d'Ellen Barkin) et du hip-hopien Mos Def.
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*la sortie du film coïncidait avec l'application concrète de la
"Megan's Law" autorisant la mise en ligne en Californie d'un registre de
délinquants sexuels. The Woodsman se révèle en outre très différent de L.I.E. ou du plus récent Michael de l'Autrichien Schleinzer.
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