Tiré d'un scénario inédit de Jacques Tati, imaginé après Les Vacances de Monsieur Hulot afin de rendre hommage à ses années de music-hall (comme l'avait fait Charles Chaplin dans Limelight) et différé pour tourner Mon oncle.
Dans Les Triplettes de Belleville, Sylvain Chomet avait rendu hommage à la fois au dessinateur Albert Dubout et au style des dessins animés de Max Fleischer. Mais il faisait déjà référence à Tatischeff
en montrant ses personnages fous de vélo regarder à la télévision les
acrobatiques facéties du facteur que celui-ci interprétait dans Jour de fête.
Réussi sur le plan visuel et de l'animation, L'Illusionniste
relate avec davantage de nostalgie que d'humour la fin d'une époque
ainsi que celle d'une certaine forme de spectacles artistiques. De la
difficulté d'assumer une paternité, réelle ou fortuite, une expérience à
l'origine du texte de Tati dédié à Sophie, sa fille légitime.
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