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"I don't hate him. No. He's probably the best friend I've ever had."
A trop utiliser des ficelles narratives et des recettes de réalisation presque identiques, ce type de production n'impressionne plus vraiment le spectateur averti et, en forçant le trait, s'oublie à peine le générique de fin déroulé. Sans mériter le qualificatif de film médiocre, cette adaptation (initiée près de dix ans auparavant), tournée à Belgrade et dans le Montenegro, de l'un des romans* du journaliste-écrivain étasunien Bill Granger ne réussit pas à se démarquer et connait donc le même sort. Le choix de l'Australien Roger Donaldson, au parcours quelque peu chaotique**, à la direction ne suffit pas non plus pour constituer en soi un argument de poids. Seule la présence, plutôt convaincante, de Pierce Brosnan peut susciter a priori la curiosité. D'autant que le natif irlandais et son associé et complice, le producteur Beau St. Clair, ont jeté leur dévolu sur l'Ukrainienne Olga Kurylenko (partenaire de son successeur, à l'occasion d'un volet il y a déjà six ans, dans une célèbre franchise d'action-espionnage !) pour tenir le personnage féminin principal. La prestation de Luke Bracey (compatriote du réalisateur et remplaçant de Bradley Cooper) ou celle de Bill Smitrovich (surtout connu pour ses rôles à la télévision) s'avère en revanche bien plus quelconque. Une sequel a été annoncée en juin 2014, soit avant l'exploitation commerciale, d'ailleurs assez encourageante (32,5M$ De recettes dont 25M$ aux Etats-Unis pour un budget d'environ 15M$), de The November Man.
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*"There Are No Spies" publié en 1987 (septième volume d'une série de treize), premier scénario écrit par Karl Gajdusek (Oblivion) avec Michael Finch.
**de No Way Out (1987) à Seeking Justice (2011) en passant par Thirteen Days (2000) et The Bank Job (2008). Donaldson avait déjà dirigé Brosnan dans Dante's Peak (1997).
A trop utiliser des ficelles narratives et des recettes de réalisation presque identiques, ce type de production n'impressionne plus vraiment le spectateur averti et, en forçant le trait, s'oublie à peine le générique de fin déroulé. Sans mériter le qualificatif de film médiocre, cette adaptation (initiée près de dix ans auparavant), tournée à Belgrade et dans le Montenegro, de l'un des romans* du journaliste-écrivain étasunien Bill Granger ne réussit pas à se démarquer et connait donc le même sort. Le choix de l'Australien Roger Donaldson, au parcours quelque peu chaotique**, à la direction ne suffit pas non plus pour constituer en soi un argument de poids. Seule la présence, plutôt convaincante, de Pierce Brosnan peut susciter a priori la curiosité. D'autant que le natif irlandais et son associé et complice, le producteur Beau St. Clair, ont jeté leur dévolu sur l'Ukrainienne Olga Kurylenko (partenaire de son successeur, à l'occasion d'un volet il y a déjà six ans, dans une célèbre franchise d'action-espionnage !) pour tenir le personnage féminin principal. La prestation de Luke Bracey (compatriote du réalisateur et remplaçant de Bradley Cooper) ou celle de Bill Smitrovich (surtout connu pour ses rôles à la télévision) s'avère en revanche bien plus quelconque. Une sequel a été annoncée en juin 2014, soit avant l'exploitation commerciale, d'ailleurs assez encourageante (32,5M$ De recettes dont 25M$ aux Etats-Unis pour un budget d'environ 15M$), de The November Man.
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*"There Are No Spies" publié en 1987 (septième volume d'une série de treize), premier scénario écrit par Karl Gajdusek (Oblivion) avec Michael Finch.
**de No Way Out (1987) à Seeking Justice (2011) en passant par Thirteen Days (2000) et The Bank Job (2008). Donaldson avait déjà dirigé Brosnan dans Dante's Peak (1997).